Collectif de Professionnels et de Patients pour la Refondation de la Santé

(le CPPRS)

 

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Notre santé : 7 questions sept réponses. Le débat confisqué. André Grimaldi et François Bourdillon. Editions Odile Jacob

- 4ème de couverture

Communiqué de presse du 10 avril 2024 :  Taxe lapin : le CPPRS considère le débat sur la santé confisqué par le gouvernement et suggère à la Sécurité sociale de signer une convention

avec les seuls médecins généralistes

Communiqué de presse du 21 décembre 2023 : Loi immigration - Le CPPRS salue la démission d'Aurélien Rousseau

Communiqué de presse du 12 juin 2024 : La santé est un des éléments de la cohésion sociale d’une nation

Tribune du 14 juin 2024 dans Libération ou ici

 

La mise à jour de la Stratégie nationale de santé (SNS) est annoncée pour Avril 2023.

Suivant le constat partagé par tout le monde de la nécessité d’une refondation du système de santé et craignant que la refondation annoncée se réduise à un nième replâtrage aboutissant à une accélération de la libéralisation/dislocation du système de santé, un Collectif de Professionnels et de Patients pour la Refondation de la Santé (le CPPRS) s'est constitué.

 

Qui sommes-nous ?

- Des professionnels de la santé hospitaliers, salariés non hospitaliers et libéraux (médecins généralistes et spécialistes, pharmaciens, infirmiers...)

- Des usagers / patients impliqués dans des structures de santé ou associatives

 

Liste des membres du collectif.

Ces membres ont donné un accord sur l'orientation générale en faveur d'un service de santé d'intérêt général territorialisé et avec l'essentiel des recommandations du collectif soumises au débat.

Pourquoi une telle initiative -  ITW d'André Grimaldi

Objectif

L’objectif de ce collectif est de proposer des mesures de ruptures avec le tournant néolibéral conçu à l’échelle internationale dans les années 1980-90 sous la bannière de « l’hôpital entreprise » et appliqué progressivement aux hôpitaux français depuis l’introduction de la T2A en 2004.

Mais ce changement de cap ne peut signifier un retour en arrière à :

- une médecine exclusivement centrée sur la maladie aigüe et les gestes techniques,

- une organisation et un financement inadaptés à la prise en charge des maladies chroniques et à leur prévention ainsi qu’à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé

- un défaut de graduation des soins entre le premier recours généraliste, le second recours spécialisé ambulatoire et le troisième recours spécialisé nécessitant une hospitalisation

- une organisation en silos séparant l’hôpital, la ville et le médicosocial,

- un financement mixte par l’AMO et les assurances complémentaires,

- une  régulation purement comptable  faute d'une absence de régulation reposant sur la pertinence des actes et des prescriptions

- une gouvernance et une régulation distinctes par l’Etat pour les hôpitaux et par des négociations conventionnelles entre la Sécu et les syndicats libéraux pour la ville.

 

Nous souhaitons :

1. La création d’un service de santé d’intérêt général territorialisé centré sur le premier recours et organisant la graduation des soins, incluant :

      a.   l’ensemble des établissements publics (de soins et de prévention),

      b.   les établissements privés à but non lucratifs participant au service public,

      c.   les professionnels installés en secteur1 et participant à la continuité des soins.

2. Une attention toute particulière à l’accès aux soins avec

      a.   d’une part  l’accompagnement vers de nouveaux modes d’exercice en équipe (centres de santé, MSP) ; l’exercice pluri professionnel nécessitant des lieux partagés ainsi que des moyens humains pour la coordination, pris en charge par la puissance publique l’exercice coordonné, pluri professionnel…

      b.  et d’autre part l’organisation régulière de consultations avancées de médecine générale dans les services de santé de proximité des zones sous-denses ou de déserts médicaux, et des consultations avancées spécialisées à la demande des professionnels du premier recours

3. Un financement des soins solidaires par la sécurité sociale et la mise en place de la grande sécu ;

4. Une réforme de l’hôpital centré sur les services, redonnant du sens aux métiers infirmiers, au service des malades et articulée avec la ville et enfin s’appuyant sur les types de financement possible en choisissant le plus adapté au type d’activité.

5.  La création d’un fonds de prévention ;

6.  La prise en compte des inégalités sociales de santé fondée sur l’universalisme proportionné, veillant à l’affectation des ressources là où les inégalités d’accès    aux soins et à l’éducation sont les plus importantes ;

7.  Un système piloté par l’intérêt général sans influence des lobbies, qu’ils soient professionnels, industriels du médicament et des dispositifs médicaux, industriels du numérique, acteurs publics ou privés de l'offre de soins ;

8.  La création d’un Etablissement Français du Médicament (EFM) pour organiser la fabrication de Médicaments d’Intérêt Thérapeutique Majeur ;

9.  L’augmentation du budget public de la recherche en sciences de la vie/santé et mettre en place un plan de développement de la recherche en santé publique ;

10. Des moyens pour la professionnalisation des associations de patients et à l’amélioration du statut de leurs représentants

 

Quelles mesures ?

Les besoins de santé ne peuvent qu’augmenter avec l’accroissement de la population et son vieillissement et avec les progrès de la médecine. Comment demain organiser notre système de santé ? Quelles mesures de « régulation », c’est-à-dire de limitation, peuvent être mises en œuvre dans le respect du principe exprimé par le président de la République au début de la pandémie, la santé est un bien commun supérieur qui doit échapper aux lois du marché ? Comment développer la participation des professionnels et des usagers à la gestion du système de santé ?

Le CPPRS,  devant ce constat et ces questions, a élaboré de nombreuses recommandations pour la future SNS.

Ces recommandations ont été élaborées de manière participative et collective. Elles prennent en compte 9 thèmes majeurs de notre système de santé.

Elles sont mises au débat et force de propositions.

Les 9 thèmes de notre système de santé abordés

1-     Pour un service de santé d’intérêt général territorialisé (SSIGT)

                      * ITW d'André Grimaldi

                     

 

2-     L’accès aux soins de santé primaire

                      *  ITW de Mady Denantes : la médecine libérale et l'exercice pluriprofessionnelle en soins de santé primaires

                      *  ITW de Jacques Battistoni : la médecine libérale et l'exercice pluriprofessionnel en soins de santé primaires

                      *  ITW de Julie Chastang : la médecine générale : pour une exercice mixte et pluriprofessionnel

 

3-     La réforme de l’hôpital

                                *  ITW d'Anne Gervais

 

4-     Approche par spécialité

a.  Propositions de réforme de la psychiatrie - ITW Pierre Delion - Réponse de l'équipe de l'institut mutualiste Montsouris

b.  Les urgences

c.  Refonder la pédiatrie

d. La gériatrie

 

5-     La prévention - promotion de la santé et les inégalités sociales de santé

                     * ITW de François Bourdillon

 

6-     La réforme de la formation initiale et continue

 

7-     La recherche médicale et en santé

                   * ITW d'Alain Fischer

 

8-     Quelques propositions de réforme de l’industrie du médicament

                   * ITW de Jean-Paul Vernant

 

9-     Construire une politique de santé - SNS,ONDAM et démocratie sanitaire

                           * ITW de François Bourdillon

Le rapport définitif est sous presse : il sera publié aux ééditions Odile Jacob fin mai 2024

Nous contacter : lecpprs@gmail.com